Comment cette pratique contribue à une Game-Changing Conversation ?
L’inclusion vise à rendre disponibles les participants pour le travail à faire. C’est un moment qui permet à chacun de se connecter à trois dimensions : soi, les autres et le sujet.
En facilitant les connexions émotionnelles, l’inclusion prédispose les équipes à avoir un meilleur niveau d’échanges. Un bon niveau d’inclusion dans un groupe augmente la qualité de présence, le degré de conscience et le niveau d’implication de ses membres.
Dans quelle situation cette pratique est utilisée ?
Nous pratiquons l’inclusion au commencement d’un temps de travail avec une équipe : de la réunion à 2 au séminaire de 1 000 personnes en passant par l’animation d’un atelier.
Description précise de la pratique
Nous adaptons la forme et le temps consacré en étant attentifs à la culture de l’organisation et aux besoins de l’équipe à ce moment précis.
Nous posons une ou plusieurs questions aux participants et nous sommes attentifs à la qualité d’écoute des personnes présentes lorsque quelqu’un s’exprime.
En général nous nous posons les questions suivantes :
- Le besoin de contact avec soi, avec le collectif, avec le sujet
Quel est le niveau de contact avec soi, avec le collectif ou avec le sujet dont ces participants ont besoin pour permettre la réussite de la séquence ?
- La ou les bonnes questions à poser
Quelles questions directes, claires, simples pouvons-nous poser pour aider les participants à se connecter à soi, au groupe et au sujet ?
- Les modalités de partage des réponses
Quel est le mode de partage que je pense être approprié pour chacune des questions ?- Configuration : seul, en binôme, en petit groupe, en plénière,
- Support : par écrit, à l’oral, autres formes d’expression
- Les outils pour accompagner le contact
Quelles sont les « béquilles » ou « leviers » que je peux utiliser ?- Baromètre, Fast, dessin, rien, Lego®, photolangage, Post-It
Points d’attention :
- L’inclusion arrive après le sens (le mot d’introduction du leader, donnant l’intention).
- Le temps d’inclusion peut varier de quelques instants rapides à une séquence entière.
- Si l’équipe se connaît très bien avec une fréquence et une qualité de contact habituelle, ce temps peut s’avérer superflu voire contre-productif.
- Dans certains contextes, le peu d’habitude à vivre des temps “improductifs” ou “émotionnellement impliquants” invite à en limiter la durée.